Accéder au contenu principal

Mme Ex : quatre filles dans le vent


©Mme Ex

Autant l'avouer tout de suite, cet article est probablement le seul que j'écrirais jamais sur un groupe punk. On ne peut pas dire que ce soit mon genre de musique !

Mais j'entretiens une relation bien particulière avec Mme Ex, relation qui m'a poussée à laisser de côté mes préjugés musicaux pour m'ouvrir à de nouvelles expériences. Et c'est plutôt une bonne surprise.

Mme Ex, c'est donc un groupe de punk rock alternatif composé de quatre filles : Jenny (la chanteuse), Marie (la guitariste), Laura (la bassiste, également bassiste pour le groupe The Black Electrics) et Bonnie (la batteuse). 
Elles roulent leur bosse depuis déjà deux ans : de concerts dans les bars underground de Paris en passant par deux scènes au Printemps de Bourges en 2013, à un EP tout juste sorti ce mois d'octobre.

Comme elles le disent elles-mêmes, les Mme Ex sont là pour "faire pogoter ta grand-mère". On oublie donc nos idées reçues sur les groupes de filles et on se prépare à en prendre plein les oreilles !

Dès la première écoute, on est saisi par la voix hallucinante de Jenny : puissante, rageuse, lancinante, pleine de profondeur. Une vraie tigresse ! On rêverait d'ailleurs de l'entendre dans d'autres répertoires pour voir jusqu'où elle est capable d'aller dans la prouesse vocale.

Tous les titres de Mme Ex sont écrits et composés par les membres du groupe. Les filles s'inspirent de leurs propres expériences et observations pour écrire des chansons à textes, sans jamais se prendre au sérieux. Les titres sont très travaillés, souvent provocants, toujours délirants. 

Les Mme Ex se produisent régulièrement dans différents bars de Paris (La Miroiterie, l'OPA, le Gibus Café, etc). Leurs dates sont communiquées via leur Facebook. Sur scène, les filles ont de l'énergie à revendre et se donnent à 200%. 

Vous pouvez découvrir le premier EP de Mme Ex ici (écoute en ligne libre, EP numérique à partir de 5€)

Marion Guillou

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Mouclade à la rochelaise

©MG Plat typique des brasseries de bord de mer, les moules se cuisinent de multiples façons. La-dite recette "à la rochelaise" est à base de crème safranée.  Ma version est inspirée de celle du chef étoilé Patrick Asfaux. Pour 4 personnes Le panier 1,5 kg de moules de bouchot nettoyées 30 cl de vin blanc sec 30 cl de crème liquide (+ 10 cl pour l'infusion des pistils de safran) 10 pistils de safran 3 échalotes ciselées Persil plat coupé grossièrement au ciseau  Sel et poivre du moulin  *Dans une casserole haute (ou bien une cocotte), faites cuire à feu doux les échalotes, le vin blanc, le persil, la crème (n'oubliez pas de réserver 10 cl pour l'infusion des pistils de safran), le sel et le poivre pendant environ 5 minutes. Ajoutez les moules. *Lorsque toutes les moules sont ouvertes, retirez votre casserole du feu. *A l'aide d'une écumoire, retirez les moules et réservez-les sur un plat à part. Ajoutez ...

Karaage-ya, poulet frit au style japonais (Paris 11ème)

Karaage-ya © DR Frais et pas cher, Les Petites Rochelaises recommande Karaage-ya, un restaurant japonais situé rue Léon Frot dans le 11ème arrondissement de Paris. Tenu par deux jeunes femmes, cet établissement ne propose pas de sushis ou de makis, mais une spécialité japonaise qui fait fureur à Tokyo, le karaage . Préalablement découpés en petites morceaux et marinés dans de la sauce soja, de l'ail et du gingembre, des morceaux de poulet choisis sont plongés dans de l'huile bouillante et frits sous vos yeux. cuisse de poulet (sauce soja), sauce chili et onigiri soja, 7 €  © HG À la fois tendres et croustillants, les karaage se déclinent en différentes saveurs : sauce soja, sel ou spécialité du chef (poulet épicé) en portion de 200 g (6 €), 300 g (8 €) ou 400 g (10 €) pour les grosses faims. Vous pouvez les accompagner d'un onigiri (boulette de riz) ou bien les déguster dans un bento . Onigiri, 1 €  © DR Bento Karaage + riz + proposition du jou...

Mamsam ou le design polonais

Après plusieurs mois d'inactivité pour ma part, je reprends enfin du service pour vous faire découvrir les mugs de l'enseigne  Mamsam , objets emblématiques du design polonais. Logo Mamsam © DR Facilement empilables, ces mugs à la forme simple ont été conçus dans les années 60, à destination de l'hôtellerie allemande. Dès 1969, ils sont produits par la Luciana Chinaware Factory et largement diffusés dans les hôpitaux, chemins de fer (PKP), coopératives, cafétérias et bars à lait (bars Mleczny , subventionnés par le gouvernement pour lutter contre la consommation d'alcool). Chaque mug est marqué du logo de son institution. Aujourd'hui, ils sont édités par l'enseigne Mamsam, fondée par Nikolaj Dlugosz, artiste et photographe polonais. Les mugs sont produits en série limitée de 40 unités (en moyenne), permettant ainsi de nombreuses collaborations avec des graphistes et artistes polonais. Les modèles qui rencontrent le plus de succès sont parfois repris...