Accéder au contenu principal

9 mois ferme : la sentence qui a tout bon

©DR

C'est le coup de coeur ciné de la semaine pour les petites rochelaises !

Le retour d'Albert Dupontel derrière la caméra pour son cinquième film promettait loufoquerie et bienveillance. Promesse tenue ! "9 mois ferme", moins excentrique que "Bernie", mais tout aussi décalé, nous embarque dès les premières minutes dans l'univers délirant de son personnage principal : une juge quarantenaire célibataire qui découvre qu'elle est enceinte (mais de qui ?). 

Pendant 1h22, on rit de bon coeur: l'humour est burlesque, improbable, délirant, et tombe toujours à pic. Sandrine Kiberlain incarne à merveille son personnage de magistrate coincée; quant à Albert Dupontel, il endosse avec brio le second rôle - un cambrioleur accusé de "globophagie".
Les personnages secondaires, qui entourent cet étrange duo, apportent chacun à leur manière la dose de farfelu nécessaire pour hisser l'histoire au rang de comédie très réussie !

Bref, "9 mois ferme" est une perle dans le monde de la comédie française, si souvent cantonnée à un humour convenu et sans surprise. Derrière l'avalanche de situations improbables qui assaillent Sandrine Kimberlain, se cache, comme toujours avec Dupontel, un regard tendre sur les marginaux de notre société. Sans oublier les petits détails distillés tout au long du film (notamment la participation surprise d'un grand nom du cinéma français, mais chut, je vous laisse découvrir de qui il s'agit) ! 

Je rejoins donc la (vaste) masse de critiques positives à l'encontre de "9 mois ferme", et vous invite à le découvrir au plus vite.

Marion Guillou

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Mouclade à la rochelaise

©MG Plat typique des brasseries de bord de mer, les moules se cuisinent de multiples façons. La-dite recette "à la rochelaise" est à base de crème safranée.  Ma version est inspirée de celle du chef étoilé Patrick Asfaux. Pour 4 personnes Le panier 1,5 kg de moules de bouchot nettoyées 30 cl de vin blanc sec 30 cl de crème liquide (+ 10 cl pour l'infusion des pistils de safran) 10 pistils de safran 3 échalotes ciselées Persil plat coupé grossièrement au ciseau  Sel et poivre du moulin  *Dans une casserole haute (ou bien une cocotte), faites cuire à feu doux les échalotes, le vin blanc, le persil, la crème (n'oubliez pas de réserver 10 cl pour l'infusion des pistils de safran), le sel et le poivre pendant environ 5 minutes. Ajoutez les moules. *Lorsque toutes les moules sont ouvertes, retirez votre casserole du feu. *A l'aide d'une écumoire, retirez les moules et réservez-les sur un plat à part. Ajoutez ...

Karaage-ya, poulet frit au style japonais (Paris 11ème)

Karaage-ya © DR Frais et pas cher, Les Petites Rochelaises recommande Karaage-ya, un restaurant japonais situé rue Léon Frot dans le 11ème arrondissement de Paris. Tenu par deux jeunes femmes, cet établissement ne propose pas de sushis ou de makis, mais une spécialité japonaise qui fait fureur à Tokyo, le karaage . Préalablement découpés en petites morceaux et marinés dans de la sauce soja, de l'ail et du gingembre, des morceaux de poulet choisis sont plongés dans de l'huile bouillante et frits sous vos yeux. cuisse de poulet (sauce soja), sauce chili et onigiri soja, 7 €  © HG À la fois tendres et croustillants, les karaage se déclinent en différentes saveurs : sauce soja, sel ou spécialité du chef (poulet épicé) en portion de 200 g (6 €), 300 g (8 €) ou 400 g (10 €) pour les grosses faims. Vous pouvez les accompagner d'un onigiri (boulette de riz) ou bien les déguster dans un bento . Onigiri, 1 €  © DR Bento Karaage + riz + proposition du jou...

Mamsam ou le design polonais

Après plusieurs mois d'inactivité pour ma part, je reprends enfin du service pour vous faire découvrir les mugs de l'enseigne  Mamsam , objets emblématiques du design polonais. Logo Mamsam © DR Facilement empilables, ces mugs à la forme simple ont été conçus dans les années 60, à destination de l'hôtellerie allemande. Dès 1969, ils sont produits par la Luciana Chinaware Factory et largement diffusés dans les hôpitaux, chemins de fer (PKP), coopératives, cafétérias et bars à lait (bars Mleczny , subventionnés par le gouvernement pour lutter contre la consommation d'alcool). Chaque mug est marqué du logo de son institution. Aujourd'hui, ils sont édités par l'enseigne Mamsam, fondée par Nikolaj Dlugosz, artiste et photographe polonais. Les mugs sont produits en série limitée de 40 unités (en moyenne), permettant ainsi de nombreuses collaborations avec des graphistes et artistes polonais. Les modèles qui rencontrent le plus de succès sont parfois repris...