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9 mois ferme : la sentence qui a tout bon

©DR

C'est le coup de coeur ciné de la semaine pour les petites rochelaises !

Le retour d'Albert Dupontel derrière la caméra pour son cinquième film promettait loufoquerie et bienveillance. Promesse tenue ! "9 mois ferme", moins excentrique que "Bernie", mais tout aussi décalé, nous embarque dès les premières minutes dans l'univers délirant de son personnage principal : une juge quarantenaire célibataire qui découvre qu'elle est enceinte (mais de qui ?). 

Pendant 1h22, on rit de bon coeur: l'humour est burlesque, improbable, délirant, et tombe toujours à pic. Sandrine Kiberlain incarne à merveille son personnage de magistrate coincée; quant à Albert Dupontel, il endosse avec brio le second rôle - un cambrioleur accusé de "globophagie".
Les personnages secondaires, qui entourent cet étrange duo, apportent chacun à leur manière la dose de farfelu nécessaire pour hisser l'histoire au rang de comédie très réussie !

Bref, "9 mois ferme" est une perle dans le monde de la comédie française, si souvent cantonnée à un humour convenu et sans surprise. Derrière l'avalanche de situations improbables qui assaillent Sandrine Kimberlain, se cache, comme toujours avec Dupontel, un regard tendre sur les marginaux de notre société. Sans oublier les petits détails distillés tout au long du film (notamment la participation surprise d'un grand nom du cinéma français, mais chut, je vous laisse découvrir de qui il s'agit) ! 

Je rejoins donc la (vaste) masse de critiques positives à l'encontre de "9 mois ferme", et vous invite à le découvrir au plus vite.

Marion Guillou

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