Accéder au contenu principal

7 raisons d'aller aux Dunes Electroniques l'année prochaine (Tunisie)


Il y a maintenant un peu plus d'un mois (les 21, 22, 23 et 24 février derniers), la première édition du festival électro des Dunes Electroniques investissait le désert de Nafta, en Tunisie. Les petites rochelaises y avaient bien entendu un correspondant, armé d'un petit calepin et d'un appareil photo dernier cri (comme tout bon correspondant) : le jeune Stéphane. Témoin éclairé de cette réjouissance populaire de grand standing, le jeune Stéphane nous fait le plaisir de revenir en 7 points-clé (et 7 photos) sur les meilleurs moments de son séjour. 

Le jeune Stéphane © MG

7 raisons d'aller aux Dunes Electroniques l'année prochaine


Les Dunes Électroniques, c'est un festival au milieu des décors de Star Wars, utilisés pour Tattoïne (le sable, Anakin le mal-aimé, Yoda en scooter, etc), au sud de la Tunisie dans le désert de Nefta. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous.


  • 1: Y'a du soleil et des lamas

Françoise © Stéphane Maniaci

Et oui, ce qu'on attend avant tout d'un voyage en Afrique du Nord, que ce soit en Tunisie, au Maroc ou au Canada, c'est le dépaysement. Fi de la grisaille et des personnes âgées, place au soleil, la bonne ambiance et les cocktails martini-sable.

Les lamas d'ici possèdent deux bosses à l'arrière, un groin à l'avant, mais pas de port USB en façade, ce qui est bien dommage pour recharger son iPhone en pleine traversée de désert.

Malgré la croyance populaire qui veut que tous les lamas s'appellent Serge, nous avons demandé aux locaux quel était le nom par défaut, et donc les lamas s'appellent essentiellement Françoise. C'est étrange mais c'est comme ça.

  • 2: Une importante leçon de swag

Deux touristes français tentent de se faire passer pour des locaux sur cette photo, sauras-tu les retrouver ? © DR

La Tunisie, ce n'est pas seulement le couscous et les clichés racistes, c'est aussi de l'étoffe de "qualitey", et des foulards qui donnent envie d'étrangler le premier venu tellement ils sont doux et aimables.

Pour vous dire (je te tutoie dans quelques paragraphes), les tissus sont tellement solides qu'ils filtrent à la fois le soleil, et aussi l'eau ! Bien mal acquis qui se renverse une bouteille d'eau sur la tronche, puisque le liquide rebondit gaiement sur la toile, et c'est un rafraîchissement raté que seules des larmes de tristesse viendront combler.

  • 3: Des couchers de soleil à faire aimer Dany Brillant

© Stéphane Maniaci

Et oui, aussi insensé que ça paraisse, on a presque envie de chanter "Suzette" et autres saigne-tympans, lorsqu'on se retrouve seul face aux dunes de sable, de la même façon qu'on ne retrouve plus ses mots lorsqu'on contemple les dunes de chair (mon numéro est en fin d'article, appelle-moi si tu es intéressée, l'orthographie du mot compte).

C'est abasourdissant, et pourtant, personne ne sait si le mot abasourdissant existe vraiment. Mais ça fait parti du charme de cet horizon mourant, de ce soleil qui s'essouffle et meurt dans un dernier sursaut incandescent, laissant aux étoiles un instant la garde de ces infinis sablés. C'est pas mal ça. Et j'ai chopé que 11 au bac, sans blague.

  • 4: Les custom donkeys

Toi aussi, tu en as marre de conduire ta Lambhorgini tous les matins à Pôle Emploi ? Ne pleure plus, ô larmes d'Hélène, et laisse moi te présenter le custom donkey, le véhicule préféré des PIMPs tunisiens.

Avec une accélération de 0 à 100m/h en seulement 6 minutes, le custom donkey permet de parcourir de vastes étendues à moindre frais, puisqu'il ne consomme pas du tout d'essence, à tel point que si on lui donne de l'essence il meurt, par panache et respect de l'environnement à la fois.

Encore une fois, pas de prise USB en façade, mais une cariole en acajou massif qui fera rêver les gonzesses, surtout qu'avec une couverture par dessus, le tout se transforme en décapotable où on peut se planquer et crapotter sur des clopes en ne capitulant jamais aux caprices des compères. J'ai essayé une figure de style, j'aurais pas dû.

  • 5: Les hôtels 5 étoiles et demi qui nous font 2

Bronzage, coups de soleil et brûlures au troisième degré © Stéphane Maniaci

Le package pour le festival incluait la chambre d'hôtel, où une équipe de 8 masseuses professionnelles nous attendait dès l'arrivée. Je plaisante naturellement, il n'y en avait que 4, puisqu'on était 4 aussi.

Malgré une certaine réserve pour l'eau du robinet, qui avait cette teinte jaune qu'on retrouve habituellement quelques heures après l'avoir vue, le confort était présent. Balcon au soleil, vue sur le sable et la piscine, chaises à 4 pieds, bref, la détente.

Au retour du festival, que j'aborderai suavement dans quelques minutes pour les lecteurs les plus lents, les afters vont bon train et les bouteilles succombent (je crois que j'ai refait une figure de style)(si Sinik me lit, tu peux la prendre pour une chanson)(cadeau).

De belles rencontres au programme, que ce soit avec les chaleureux tunisiens ou les français typés aspirine qui constituent la majeure partie des festivaliers.

  • 6: La musique électronique

© Yann Pravo

Et oui, on ne vient pas que pour essayer de lever des vaisseaux à la force des doigts, mais aussi pour lever les oreilles à la force du beat. La line-up de cette année incluait les Pachanga Boys, Acid Arab et Oxia pour n'en citer que quelques-uns (c'est les seuls dont je me souviens en fait).

Je ne peux convaincre les esprits récalcitrants au charme de la musique électronique, mais je vous laisse écouter ce bijou qui concluait le set des Pachanga Boys, si après ça vous n'allez pas rouler des pelles au mur le plus proche c'est que vous ne percutez pas cognitivement (et qu'importe si cette phrase ne veut rien dire).


Et je le prouve avec une photo de la team en compagnie des Pachangas :

© Stéphane Maniaci

  • 7: Jack Lang

© Citizenside

Ministre de l'Education ? Check. Ministre de la Culture ? Check. Bipède ? Check. Et oui, l'irrépressible Jack Lang était présent puisque il est officieusement ministre de la Rave, et on sait très bien pourquoi il a inventé la Fête de la Musique, dont personne d'autre en Europe ne peut bénéficier.

Qui revient d'un festival et se vante d'être rentré au carré VIP sur ordre de Jack Lang ? Nous bien sûr.

Bref, si vous en avez marre de passer vos vacances dans des campings auvergnats dégoulinants, faites le bon choix et réserver un vol pour Tunis l'année prochaine. Biiiiiizzzz

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Pour vivre heureux, vivons cachés

Le paravent fait son grand retour dans nos intérieurs. Longtemps boudé, ce dernier est pourtant l'un des meubles d'agrément les plus anciens, puisqu'on le trouve déjà en Chine au IIIème siècle.  Paravent chinois en bois laqué, fin XVIII - début XIXème siècle © Drouot Conçu initialement pour protéger des courants d'air (d'où son nom) et conserver la chaleur du feu, il apparaîtra en France au XVIIème siècle comme décor de salon, dans les appartements privés de Catherine de Rambouillet, orné de galons de soie, d'or ou d'argent. Outre son aspect pratique et décoratif, le paravent constituera une première étape décisive dans le cloisonnement des espaces. Paravent à douze feuilles, bois, feuille d’argent, laque de Jean Dunand, vers 1930 © Drouot Une touche très déco Dans les petits appartements ou les studios, ils seront vos alliés pour obtenir un coin d"intimité. Dans les lofts ou les open space , ils seront de vé

Karaage-ya, poulet frit au style japonais (Paris 11ème)

Karaage-ya © DR Frais et pas cher, Les Petites Rochelaises recommande Karaage-ya, un restaurant japonais situé rue Léon Frot dans le 11ème arrondissement de Paris. Tenu par deux jeunes femmes, cet établissement ne propose pas de sushis ou de makis, mais une spécialité japonaise qui fait fureur à Tokyo, le karaage . Préalablement découpés en petites morceaux et marinés dans de la sauce soja, de l'ail et du gingembre, des morceaux de poulet choisis sont plongés dans de l'huile bouillante et frits sous vos yeux. cuisse de poulet (sauce soja), sauce chili et onigiri soja, 7 €  © HG À la fois tendres et croustillants, les karaage se déclinent en différentes saveurs : sauce soja, sel ou spécialité du chef (poulet épicé) en portion de 200 g (6 €), 300 g (8 €) ou 400 g (10 €) pour les grosses faims. Vous pouvez les accompagner d'un onigiri (boulette de riz) ou bien les déguster dans un bento . Onigiri, 1 €  © DR Bento Karaage + riz + proposition du jou

Cap Mystère : voyagez autrement !

Vous adorez le concept de Rendez-vous en terre inconnue , mais vous n'êtes ni une célébrité, ni Frédéric Lopez, et n'avez donc aucune chance d'y participer ? Rassurez-vous, il existe une alternative pour les anonymes mais non moins assoiffés d'aventure que nous sommes : Cap Mystère, une toute nouvelle agence de voyage en ligne lancée fin août 2014. Vous remplissez un questionnaire très détaillé sur vos attentes, votre budget, vos éventuelles contre-indications, et Cap Mystère se charge d'organiser le voyage de vos rêves, dont vous ne découvrez la destination que le jour de votre départ. Les jeunes pousses du tourisme Arnaud Huillin et Nathalie Lafay, fondateurs de Cap Mystère © AH/NF Derrière ce projet, on trouve Nathalie Lafay et Arnaud Huillin, un jeune couple français féru de voyage qui a eu l'idée de Cap Mystère lors d'une année sabbatique passée à parcourir l'Asie et l'Océanie. C'est alors qu'ils travaillent à ramasser