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La Cavalcade : onirisme, introspection et sérénité


Laura Hortense © MG
La Cavalcade n’est pas une simple découverte, ni un coup de cœur. Si au début, j’étais sceptique - comme souvent quand je découvre de nouvelles visions musicales, les voir en concert le 20 mars dernier à l’Eglise Saint-Eustache a été une vraie révélation.

Regardez

Difficile de les affilier à un genre musical. Mais les mots ne manquent pas pour les décrire. Entre chamanisme et religiosité, ces trois mecs te bercent au son de mélodies latentes. Ils te tiennent en haleine à travers le battement de cœur d’un tom de batterie, ou par le biais d’une rythmique inexistante d’ambiances dans lesquelles on se verrait volontiers onduler. L’atmosphère qui s’en dégage est étrange et curieuse, mais jamais gênante.
Je dirais que la ligne directrice de leur approche musicale est la sérénité. 
© La Cavalcade

Parfois les palpitations rythmiques se déchaînent, et tout retombe sur une note qui traîne, un son qui reste pour t’accompagner dans le retour au calme. On pourrait parler de violence, je préfère parler de puissance. Parce que ce qui est sans doute le plus marquant, c’est la précision et la simplicité dont ils font preuve. 

Dans ce genre de musique ambiante, tomber dans la facilité peut être très aisé. Attention, ne vous méprenez pas : leur musique est simple, mais loin d’être facile. On sent que tout est calculé, et ce, dans le but d'être totalement libre dans le live. Les sonorités se juxtaposent dans une harmonie qui dénote d’un imaginaire sans limite.

Onirisme, introspection, écouter La Cavalcade c’est rentrer en soi pour faire le vide. 
Bref, j’ai vécu ce concert comme une véritable expérience, un exorcisme. 


Prochaines dates : Berlin, Londres. Dates à attendre ici

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