Accéder au contenu principal

Robert Beverly Hills

© RBH

Tout a commencé un jour de 2013, lorsque le Musée de la Halle Saint Pierre s’est associé à la revue HEY ! modern art & pop culture. Le but ? Présenter l’exposition éponyme qui, conçue comme un cabinet de curiosités du XXIème siècle, se voulait être une synthèse audacieuse et bouillonnante de la scène artistique alternative, en dehors des courants artistiques reconnus.

Elles ne se connaissaient pas, mais se sont reconnues dans leur fascination commune pour une œuvre mêlant icône hindouiste kitsch et tissu.

Qui es-tu Robert  ?

© RBH

Toutes deux étudiantes en illustration à Condé à Paris, âgées de 21 ans pour l'une et de 24 ans pour l'autre, Camille et Marion se voient vivre plus tard de l'illustration, avec éventuellement un lama comme animal de compagnie.

Étudiantes le jour, elles fusionnent la nuit pour devenir Robert (pour le côté gras des rillettes) et Beverly Hills (pour les paillettes). Au final, parti d'une blague, ce nom de collectif décalé a fait pas mal de chemin.

Que fais-tu Robert ?

Hipster Saseko © RBH
(mon coup de coeur ! )

Narcisse © RBH

A la fois plasticiennes et designers, artistes et créatrices, elles se considèrent comme tout ça et rien à la fois, car selon elles, rien n'est incompatible.

Leur travail se présente sous différentes formes. 

L'une, plastique, qui représente l'essentiel de leur travail, où Robert travaille sur des pièces uniques, considérées comme des œuvres et destinées aux galeries. Ce sont des séries de collages photos, mêlant époques, cultures et matières. Leurs cadres et leurs mises en scène photographiques sont à l'image de leur travail : généreux, colorés, originaux et amusants.

Les enfants de Robert © RBH

Les enfants de Robert © RBH

Les enfants de Robert © RBH

Les enfants de Robert © RBH

Les enfants de Robert © RBH

Les enfants de Robert © RBH

L'autre, d'ordre plus pratique, mais tout aussi créative, est une déclinaison de leur travail sur des sacs en toile sérigraphiés et customisés, ou d'autres pièces, produits artisanalement et servant à financer leurs projets. 

sac © RBH

sac © RBH

Des projets plein la tête 
et des paillettes plein les mirettes...

Robert ne manque pas d'idée, ni même de projets. Il espère d'ailleurs pouvoir en réaliser la moitié. Le prochain sur la liste ? Un voyage à Istanbul, à la recherche de nouvelles inspirations. 

"Depuis le temps que Robert sillonnait les nationales géographiques il était temps pour lui de sortir de ses frontières et d’aller lui-même parcourir le monde à la recherche de ses propres aventures [...] S'imprégner de la culture istanbuliote, visiter les palais et les mosquées, rencontrer des artistes, échanger, chiner de nouveaux tissus, de nouvelles matières sur les marchés, profiter de ce voyage pour enrichir notre culture visuelle."


Lost Elvis © RBH

Retrouver Robert Beverly Hills sur :
Tumblr
Camille
Marion

Pour soutenir leur projet cliquez ici.


helene g.



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Mouclade à la rochelaise

©MG Plat typique des brasseries de bord de mer, les moules se cuisinent de multiples façons. La-dite recette "à la rochelaise" est à base de crème safranée.  Ma version est inspirée de celle du chef étoilé Patrick Asfaux. Pour 4 personnes Le panier 1,5 kg de moules de bouchot nettoyées 30 cl de vin blanc sec 30 cl de crème liquide (+ 10 cl pour l'infusion des pistils de safran) 10 pistils de safran 3 échalotes ciselées Persil plat coupé grossièrement au ciseau  Sel et poivre du moulin  *Dans une casserole haute (ou bien une cocotte), faites cuire à feu doux les échalotes, le vin blanc, le persil, la crème (n'oubliez pas de réserver 10 cl pour l'infusion des pistils de safran), le sel et le poivre pendant environ 5 minutes. Ajoutez les moules. *Lorsque toutes les moules sont ouvertes, retirez votre casserole du feu. *A l'aide d'une écumoire, retirez les moules et réservez-les sur un plat à part. Ajoutez ...

Karaage-ya, poulet frit au style japonais (Paris 11ème)

Karaage-ya © DR Frais et pas cher, Les Petites Rochelaises recommande Karaage-ya, un restaurant japonais situé rue Léon Frot dans le 11ème arrondissement de Paris. Tenu par deux jeunes femmes, cet établissement ne propose pas de sushis ou de makis, mais une spécialité japonaise qui fait fureur à Tokyo, le karaage . Préalablement découpés en petites morceaux et marinés dans de la sauce soja, de l'ail et du gingembre, des morceaux de poulet choisis sont plongés dans de l'huile bouillante et frits sous vos yeux. cuisse de poulet (sauce soja), sauce chili et onigiri soja, 7 €  © HG À la fois tendres et croustillants, les karaage se déclinent en différentes saveurs : sauce soja, sel ou spécialité du chef (poulet épicé) en portion de 200 g (6 €), 300 g (8 €) ou 400 g (10 €) pour les grosses faims. Vous pouvez les accompagner d'un onigiri (boulette de riz) ou bien les déguster dans un bento . Onigiri, 1 €  © DR Bento Karaage + riz + proposition du jou...

Mamsam ou le design polonais

Après plusieurs mois d'inactivité pour ma part, je reprends enfin du service pour vous faire découvrir les mugs de l'enseigne  Mamsam , objets emblématiques du design polonais. Logo Mamsam © DR Facilement empilables, ces mugs à la forme simple ont été conçus dans les années 60, à destination de l'hôtellerie allemande. Dès 1969, ils sont produits par la Luciana Chinaware Factory et largement diffusés dans les hôpitaux, chemins de fer (PKP), coopératives, cafétérias et bars à lait (bars Mleczny , subventionnés par le gouvernement pour lutter contre la consommation d'alcool). Chaque mug est marqué du logo de son institution. Aujourd'hui, ils sont édités par l'enseigne Mamsam, fondée par Nikolaj Dlugosz, artiste et photographe polonais. Les mugs sont produits en série limitée de 40 unités (en moyenne), permettant ainsi de nombreuses collaborations avec des graphistes et artistes polonais. Les modèles qui rencontrent le plus de succès sont parfois repris...