Accéder au contenu principal

Yaelle Cinkey : électron libre de la Pop

© Andreas Meer Photography

Comme bien des artistes aujourd'hui, difficile d'associer Yaelle Cinkey à un genre musical cloisonné: pop, blues, rock, jazz et folck sont autant de styles qui lui correspondent très bien. La jeune artiste autodidacte est une touche à tout qui fonctionne à l'instinct et qui maîtrise ses compositions de A à Z : piano, guitare, basse, percussion, un peu de violon et d'accordéon, et bien sûr le chant, sa signature.

A l'écoute de sa voix puissante et profonde, parfois légèrement éraillée, capable des graves les plus ronds comme des plus belles envolées, on ne peut que faire le rapprochement avec une certaine... Pink. C'est d'ailleurs l'une des inspirations de la jeune chanteuse, qu'elle place ex-aequo avec Janis Joplin sur le podium de ses influences musicales. 

Voyez plutôt :



Révélée au grand public en 2007 par la Star Académie alors qu'elle n'a que 17 ans, Yaelle décide à l'époque de tenter l'aventure du télé-crochet non pas pour gagner, mais pour se confronter à l'industrie de la musique et faire ses armes. "Je suis arrivée là-dedans la tête pleine de rêves, alors forcément, j'ai été déçue par certains aspects du métier, confie-t-elle, mais ça a été une aventure énorme qui m'a beaucoup fait grandir artistiquement parlant".

Déterminée et énergique, Yaelle enchaîne les concerts dans les bars parisiens jusqu'à sa rencontre avec le producteur de Go Music, Martin Engelien. Avec lui, elle réalise deux tournées en Allemagne sur la base d'un concept un peu fou : les artistes réunis par Go Music jouent ensemble pour la première fois... directement sur la scène lors du premier concert ! C'est ainsi que Yaelle a l'occasion de jouer avec Mel Gaynor, batteur du groupe Simple Minds, habitué des plus grands artistes tels que Tina Turner, Lou Reed ou encore Elton John. 

© Andreas Meer Photoghraphy


A la rencontre du public allemand avec Go Music


Outre une expérience exceptionnelle que Yaelle décrit comme "les meilleurs concerts qu'elle ait jamais faits", les tournées Go Music sont aussi l'occasion pour la jeune artiste de découvrir le public allemand. 

"C'est un public génial car les gens là-bas respectent les artistes, explique-t-elle. Quand un groupe joue dans un bar, les gens l'écoutent vraiment, ils ne sont pas dans le jugement gratuit mais ils apprécient la musique. Pour nous c'est super, on se croirait en festival."

© Andreas Meer Photography
A noter que c'est ce fameux public allemand qui a révélé les Shaka Ponk, au départ boudés en France, aujourd'hui adulés du public français... 

Toujours pleine de ressources et de créativité, Yaelle Cinkey travaille actuellement sur son deuxième EP, sur lequel on trouvera cette fois-ci des influences électro. 
En attendant de le découvrir, voici le lien pour écouter l'intégralité de son premier EP, "Don't give a damn" sorti en 2011. 



Marion Guillou
 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Mouclade à la rochelaise

©MG Plat typique des brasseries de bord de mer, les moules se cuisinent de multiples façons. La-dite recette "à la rochelaise" est à base de crème safranée.  Ma version est inspirée de celle du chef étoilé Patrick Asfaux. Pour 4 personnes Le panier 1,5 kg de moules de bouchot nettoyées 30 cl de vin blanc sec 30 cl de crème liquide (+ 10 cl pour l'infusion des pistils de safran) 10 pistils de safran 3 échalotes ciselées Persil plat coupé grossièrement au ciseau  Sel et poivre du moulin  *Dans une casserole haute (ou bien une cocotte), faites cuire à feu doux les échalotes, le vin blanc, le persil, la crème (n'oubliez pas de réserver 10 cl pour l'infusion des pistils de safran), le sel et le poivre pendant environ 5 minutes. Ajoutez les moules. *Lorsque toutes les moules sont ouvertes, retirez votre casserole du feu. *A l'aide d'une écumoire, retirez les moules et réservez-les sur un plat à part. Ajoutez ...

Mamsam ou le design polonais

Après plusieurs mois d'inactivité pour ma part, je reprends enfin du service pour vous faire découvrir les mugs de l'enseigne  Mamsam , objets emblématiques du design polonais. Logo Mamsam © DR Facilement empilables, ces mugs à la forme simple ont été conçus dans les années 60, à destination de l'hôtellerie allemande. Dès 1969, ils sont produits par la Luciana Chinaware Factory et largement diffusés dans les hôpitaux, chemins de fer (PKP), coopératives, cafétérias et bars à lait (bars Mleczny , subventionnés par le gouvernement pour lutter contre la consommation d'alcool). Chaque mug est marqué du logo de son institution. Aujourd'hui, ils sont édités par l'enseigne Mamsam, fondée par Nikolaj Dlugosz, artiste et photographe polonais. Les mugs sont produits en série limitée de 40 unités (en moyenne), permettant ainsi de nombreuses collaborations avec des graphistes et artistes polonais. Les modèles qui rencontrent le plus de succès sont parfois repris...

Karaage-ya, poulet frit au style japonais (Paris 11ème)

Karaage-ya © DR Frais et pas cher, Les Petites Rochelaises recommande Karaage-ya, un restaurant japonais situé rue Léon Frot dans le 11ème arrondissement de Paris. Tenu par deux jeunes femmes, cet établissement ne propose pas de sushis ou de makis, mais une spécialité japonaise qui fait fureur à Tokyo, le karaage . Préalablement découpés en petites morceaux et marinés dans de la sauce soja, de l'ail et du gingembre, des morceaux de poulet choisis sont plongés dans de l'huile bouillante et frits sous vos yeux. cuisse de poulet (sauce soja), sauce chili et onigiri soja, 7 €  © HG À la fois tendres et croustillants, les karaage se déclinent en différentes saveurs : sauce soja, sel ou spécialité du chef (poulet épicé) en portion de 200 g (6 €), 300 g (8 €) ou 400 g (10 €) pour les grosses faims. Vous pouvez les accompagner d'un onigiri (boulette de riz) ou bien les déguster dans un bento . Onigiri, 1 €  © DR Bento Karaage + riz + proposition du jou...