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Àsgeir Trausti, apprend-moi l’islandais


Laura Hortense © MG
Vous connaissez peut-être déjà le nouveau phénomène electro-folk qui tourne sur la toile depuis quelques temps, j’ai nommé : Àsgeir Trausti. Cet artiste islandais a sorti un album au nom imprononçable il y a deux ans "Dýrð í dauðaþögn" (ce qui voudrait dire quelque chose comme "Gloire dans le silence"). Après avoir rencontré un gros succès en Islande, il ressort le même album il y a un an…en anglais sous le nom de "In the Silence". Asgeir, mais pourquoi ?! J’ai écouté l’album en anglais et en islandais, et y’a pas photo : je suis triste.

Au nom d’une exportation musicale plus facile, on perd toute authenticité. Celle de l’inspiration originelle.

Là où "Heimförin" sonnait comme une balade nostalgique folk et poétique, "Going Home" (pour ne citer que cet exemple, qui est sans doute le plus flagrant) nous renvoit à toutes ces chansons pop-folk où des chanteurs de nationalités variées pensent qu’en jouant de la guitare en mineur ils vont pouvoir émouvoir un tapis de filles sensibles. Vous me trouvez sans doute dure et injuste, mais jugez par vous-même :


Je pensais que la musique n’avait pas de frontières, et que c’était tout l’intérêt. Attention, je ne juge pas là tous les groupes non anglophones qui écrivent des paroles en anglais, ce serait me tirer une balle dans le pied. Par contre, quand c’est clairement mis au service d’une plus grande visibilité, j’ai l’impression de voir ce beau Asgeir baisser son pantalon et ça me fait mal.

Mais relativisons, et parlons positif. Il y a un an, c’est la chanson "King And Cross" qui le lançait à la conquête de la scène musicale :


Et voici la version islandaise, "Leydarmal" :


Soyons honnêtes, ça donne envie de danser dans le froid. On retrouve des sonorités du premier Metronomy, la touche scandinave et une pointe folk en plus. L’album en général reste pas mal, dans la veine de Bon Iver, Fink, Tallest Man On Earth, ou encore The Avett Brothers. Ça reste chouette pour regarder la pluie tomber dans sa plus belle polaire Queshua.

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